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Skennet au pays des Moujiks et de la Vodka.
11 mars 2006

Premières impressions.

En arrivant à l’aéroport, nous étions un peu sur la défensive, la tête farci de tout ce que l’on peut entendre de négatif au sujet de  la  Russie. La veille pour se préparer à rentrer dans le bain d’entrer, nous avions lu les recommandations que préconisaient le guide du routard ou lonely planet, tout en se rappelant les anecdotes qui étaient sur le blog d’un expatrié français en semestre ici ou les informations sensationnelles du  JT de 2OH.

Autant avouer qu’avant de partir, ce n’est pas ce qui a de mieux pour rassurer. Du coup nous étions sur le qui-vive, à l’affût de tout ce qui pourrait nous paraître anormal comme comportement.

Le voyage avait duré une heure sur les 2 prévues au départ de Tallinn car le passage de la douane est compris dans le vol. Comme nous devions être les seuls à ne pas le savoir, on rempli les derniers les fiches de déclarations dans l’avion, et les hôtesses ont du un peu nous attendre. Descente de l’avion, première prise de contact avec la police local, mais pour le coup plutôt friendly et qui donnerait presque l’envie de passer la nuit au poste. On pourrait parler d’Anna Kournikova dans le tailleur tiré des douanes russes ; on ne s’attendait pas trop à ça. Le temps que je passe ensuite dans la file des contrôles des papiers, tout aussi interminable que ses jambes, mes expats de copains viennent a peine de récupérer toutes les valises. Pas une fouille, rien. On a été beaucoup plus emmerder à Berlin.

Ensuite les chauffeurs de Taxi ne nous ont pas tourner autour sans arrêt, même si ils espéraient toujours pouvoir faire un petit trajet vers le centre ville voyant que notre contact tardait à pointer le bout de son nez. C’est bon jusqu’ici tout va bien.

Pour s’occuper on se lance dans d’hypothétiques traductions de se qui se trouve autour de nous et finalement deux étudiants avec le carton Plekhanov se présentent devant nous. Un garçon et une fille un peu plus jeunes que nous, les études universitaires commençant plus tôt ici. Le garçon s’appelle Gabriel, se présente comme étant le président du BDE, et la fille, illustre inconnue…

On part prendre le taxi avec toutes nos grosses valises et heureusement, ils ont prévus en conséquence. Un minibus à été loué par l’école. Entre l’aéroport et le centre ville nous en avions pour 1H d’embouteillage, suffisamment pour leur demander de confirmer ou de contredire tout ce qui pouvait nous tracasser. On regarde un peu par la fenêtre et forcer de constater que la mondialisation fait son œuvre là aussi. D’énormes magasins Auchan, Ikea, Walmart… c’est ça l’expansion économique à l’est. Mise à part le fait qu’ils conduisent comme des Marseillais sur la neige et que le chauffeur avait du sélectionner la station radio la plus craignosse que je n’ai jamais dût supporter, le choc culturel n’est pas si impressionnant.
On nous avait prévenu : Moscou est une ville qui regorge de petites merveilles que l’on découvre au gré des ballades, et visiblement c’est le cas. Arrivé en centre ville, nous remarquions partout présent les batiments Staliens, Brejneviens, des Eglises beaucoup, et sur le trottoir la population moscovite qui ne semblait pas souffrir les -5°C.
Au fil du trajet mes trois acolytes et moi commencions à regarder d’un air plus ou moins intéressés la gente féminine russe qui flanait devant les boutiques de fringues, lorsque l’étudiante qui matait Julien depuis le début du voyage nous sort sans prévenir : « les garçons français aiment bien les filles russes et les filles russes aiment bien les garçons français. » Ca donne un peu vite le ton. Sur le coup, ça nous a un peu refroidi il faut dire, et Julien qui venait de dire au revoir a sa copine ne sût plus ou se cacher.

Puis c’est au tour de Gabriel, « qu’est-ce que vous pensé des russes ? ». Ce fût là l’opportunité de savoir enfin ou nous mettions les pieds. « On dit en France qu’il y a beaucoup de corruption ici et qu’il faut faire attention dans la rue quand on est étranger. » Tout compte fait, c’est pas tellement ce qu’il attendait d’entendre. Tout surpris, il sût pas trop quoi nous répondre, d’autant plus que cela ne correspondait pas à ce qu’il connaît de Moscou. Tant bien que mal, il nous explique c’est le lot de toute les grandes villes et que Moscou n’échappe pas à la règle.

Mais nous de surenchérir : « Il parait qu’on ne peut pas prendre des photos de n’importe quoi dans la rue, les pont, le métro… » Consternation. « Non, à part les filles en boite parce que ça les dérange, je vois pas. » « C’est plus facile de payer en Euros ou en Dollars ici ? » Bon, cette fois ci on a compris pour la réponse, autant essayer de payer en roubles en France.

« Qui c’est le mec qui vous a dit ça. Il a bu ? » En fait, il s’agissait du journal télé qui ne parle de  la Russie  que quand elle va mal et du Guide du Routard qui visiblement aurait été écrit par l’inénarrable petit Nicolas.

 

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Commentaires
H
Salut Skennet,<br /> <br /> Super sympa le blog, continue a nous faire vivre votre aventure au pays de la vodka.<br /> <br /> Et fait attention de ne pas prendre froid au bout. Au bout des doights je veux dire.<br /> <br /> Aller zee you.<br /> <br /> Seb de l'equipe du Gambadou
Skennet au pays des Moujiks et de la Vodka.
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